En ce moment je relis "Refus d'optempérer" de Boris Vian (1920-1959) paru en
1953. Un texte jubilatoire par son ironie, "le prix d'un parlementaire" .
Je ne vais pas vous l'écrire en entier car ce serait trop long (car je sais à quel point les blogueurs sont pressés et souvent préfèrent les images et les vidéos à la lecture)
:
"Le vocable "parlementaire" dérive, on le sait, du vieux français "parler menteur"
et sa signification va donc de soi. On dit d'abord : "Untel a parler menteur", et le contenant s'est réduit peu à peu au contenu. Parler-menteur a donné parlementaire à la suite d'une de ces
interventions sonores baptisées astucieusement "phonobranlettes" par le célèbre linguiste Frédérique Lafamboise, qui fit dériver cette dénomination de la "chaise à la branlette", le fauteuil à
bascule des Canadiens."
Sorti de l'Ecole Centrale, de formation d'ingénieur, mort trop tôt à l'âge de 39 ans de sa maladie du coeur, il aura marqué son époque par ses multiples
œuvres sarcastiques.
Et puis une p'tite chanson visionnaire et toujours d'actualité :