Bruxelle autorise les cultures des OGM et prend les citoyens européens pour des cons.
La Commission Européenne a adopté depuis le 13 juillet les propositions visant à débloquer les demandes très controversées de mise en culture de plantes OGM en Europe, en laissant aux états membres qui le veulent la possibilité de les interdire ou de les restreindre plus facilement pour la première fois depuis 10 ans.
José Manuel Barroso place ainsi les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d'informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l'environnement. Alors que la majorité des européens les demandent depuis 10 ans, cette commission de bouffons ne veut pas faire d'études scientifiques qui démontreraient si les OGM sont néfastes pour notre santé et pour l'environnement. Aussi par un tour de passe-passe la proposition de la commission permet aux États membres à interdire les cultures d’OGM en invoquant des risques de contamination des cultures conventionnelles, ce qui constitue une "avancée" par rapport à la législation actuelle. Toutefois, la proposition ne permettra pas que les États membres interdisent la culture d’OGM pour des motifs – pourtant sérieux – liés à l’environnement et à la santé, alors même qu’ils ont été unanimes à constater l’insuffisance de l’évaluation environnementale et sanitaire des OGM. Une porte ouverte pour les états pro-OGM.
Cette proposition ne crée par de nouveau droit, en revanche, elle ouvre la porte à de nombreuses cultures OGM et à de potentielles contaminations transfrontalières, à de possibles distorsions de concurrence, à la disparition de l’agriculture biologique de régions européennes entières.
Du fiel chez les transporteurs et le Grenelle de l'environnement sous les roues d'un six-remorques de 44 tonnes.
L'écologie ça commence à bien faire ! J'avais entendu NS exprimer cette doctrine devant les agriculteurs.Pour retrouver les voies électorales perdues du monde agricole lors des régionales, en croyant leurs faire plaisir il se met à dos les routiers. Souvenons nous, le 27 avril dernier les agriculteurs en colère font une grand manif et convergent sur Paris avec 1500 tracteurs. Pour éviter qu'elle ne tourne à la jacquerie, le petit nicolas lâche du lest. Il donne une interview à l'hebdomadaire "La France agricole" -voir le lien en fin d'article - leur disant qu'il envisage des mesurettes dont l'autorisation d'accorder aux filières agricole et agro-alimentaire d'utiliser des camions de 44 tonnes, alors que le seuil est fixé à 40 tonnes. A la clé, promet nico 1er, des gains de productivité de 11 % sur le transport par camion des denrées donc des prix plus compétitifs à l'export. Et deux bourdes de plus ! La première, les transporteurs font la grimace de jalousie car pourquoi favoriser uniquement les routiers spécialisés dans l'agro-alimentaire alors que l'ensemble de la profession réclame depuis des lustres le droit aux 44T. La deuxième, des grincements de dents de l'administration du ministère de l'écologie chargée de pondre le texte qui maudit l'Elysée. Jean-Louis Borloo, lui, s'arrache les cheveux comprenant que son argumentation anti-44 tonnes de son Grenelle de l'environnement pour réduire les GES et son rêve de redonner vie au ferroroutage se fait écraser sous les roues d'un six remorques.
Dans tout cela c'est l'écologie qui trinque. Oh et puis bof ! le climat, la santé et une terre propre pour les enfants à venir, on s'en fout ! Et que vive le pouvoir des pantins du gouvernement et des bouffons de l'Europe agités tel des hochets dans les mains des lobbiistes ! Drelin tchi-tchi, on vous sonne, on vous secoue.
le lien de l'intervieuw de NS sur la France Agricole.fr question :