Que dire de nos sociétés qui ont tant besoin d'images pour se rassurer mais agisssent comme si
chaque individu était seul et ne voit pas l'essentiel de notre monde et de ce qui se trame géopolitiquement autour de lui.
Que dire de ce monde qui proclame les droit universel des hommes de la terre entière mais dont la majorité de pays signataires bafouent tout au long de l'année certains droits de la
constitution.
Que dire de mon pays la France l'un des soit disant pays fondateur de cette magnifique constitution qui crée Le ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de
l'Identité nationale et du Développement solidaire, fout dehors les immigrés basés dans le Nord et ferme avec les autres pays de
l'UE le mur de l'Europe aux migrants du sud.
Que dire des Etats Unis d'Amérique qui eux aussi ont leur mur, vous savez celui sur la frontière méxicaine,totalisant 1 200 kilomètres, soit un tiers de la frontière
américano-méxicaine. De même Israel a son mur pour une raison différente mais c'est un quand même un mur de séparation.
Que dire de nos sociétés indistrielles de gâchis et de consumérisme, tant gavées que cetains individus font des régimes pour mincir pendant que d'autres individus crevent la faim,
ils sont un milliards.
Que dire de ces mêmes sociétés qui balancent des milliards de M3 d'eau dans les égoûts pendant que un milliard deux cent millions de personnes n'ont pas accès à l'eau
potable. Leurs individus ont l'indécense d'acheter de l'eau en bouteilles au prix variant de 100€ à 300€ le M3 alors qu'ils disposent de l'eau
potable en robinet.
Que dire de ce monde qui tient un discours schizophrène sur l'éducation et la protection de ses enfants alors que soixante quinze millions d'enfants dans le monde
n'ont pas accès à l'éducation, que cent vingt millions d'enfants sont sans domicile fixe.
Que dire de cette humanité qui, pour taire sa conscience et pour justifier ses intérêts (nourriture, industries de la production de produit animal, animaux de compagnie,recherche
scientifique) est ancrée dans le spècisme. Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme est à la race : ignorer les intérêts de certains, au bénéfice d'autres, en invoquant des différences sans
lien avec ce qu'elles sont censées justifier. Pour être éthiquement correcte nos sociétés ont fait des lois sur la condition animale domestique et de compagnie, l'abattage sans soufrance, la
protection des animaux sauvages. En réalité ces lois ne sont pas repectées parce que nous considéront les animaux comme des êtres inferieurs et non achevés.
Que dire de cette humanité imbue d'elle-même, qui investit des milliards de dollars dans des moyens pour coloniser une hypothétique planète habitable pendant que la sienne agonise de
ses océans et des ses fleuves pollués, de ses terres apauvries par des tonnes de pesticides et de cultures transgéniques.
Voilà les questions qui me viennent, le constat terrible et lucide des chiffres qui s'impose à moi. Je me dis que ce soit au niveau politique ou au niveau de mon impacte
environnemental, mes décisions, mes pensées, mes gestes, mon comportement ne sont pas anodins et que j'ai peut être aussi ma part de responsabilité.
Que dire sinon que les chemins des prises de conscience et de la sagesse de l'humanité seront longs, nécissiteront des comportements différents et responsables si nous voulons
perpétuer le devenir des Terriens. Bien sûr des gens sont sur ces chemins pas encore assez semble-t-il. L'exemple et l'esprit vertueux, l'éducation dès l'enfance, les échanges et le
dialogue doivent être encouragés. Ne cessons pas de dire les choses qui dérangent dans la vie de tous les jours et aussi sur le net, en faisant boule de neige, à force nous
nous éduqueront vers le bon sens. Notre sort est lié, n'attendons pas qu'il soit trop tard, le temps nous est compté.