La composition exacte de cette pâte à tartiner diffère suivant le pays d'exportation. Cette différence a une influence sur le goût et la texture, et tient compte de la législation concernant notamment le chocolat.
En France : sucres (~55,2 %), huile végétale (huile de palme ~17,3 %), noisettes (13 %), cacao maigre en poudre (7,4 %), lait écrémé en poudre (6,6 %), lactosérum (petit lait ~0,8 %), émulsifiant : lécithine de soja (~0,3 à 0,7 %), arôme (<0,7 %).
L'huile et le sucre composent donc plus de 70 % du produit. C'est en partant de constats similaires et au vu de la consommation du produit que l'Union Européenne souhaite un étiquetage diététique plus rigoureux.
En effet, le parlement européen a marqué son accord en juin 2010 pour un projet de loi visant à mieux informer le consommateur des contenances en graisse, sel et sucre des aliments. Ces nouvelles normes pourraient contraindre le fabricant à revoir son étiquetage, afin de mieux rendre visibles les teneurs en graisse et sucre. Le produit est trop riche en sucre et en huile de palme pour être conforme au profil nutritionnel des denrées alimentaires que veut adopter le législateur européen pour lutter contre l'obésité.
L'analyse nutritionnelle complète est ainsi la suivante (pour 100 g) :
Ferrero destine son produit aux enfants (comme annoncé par le positionnement marketing du produit), mettant en avant de façon inexacte ses qualités nutritionnelles et contenant en réalité principalement des sucres rapides et des acides gras saturés et mono-insaturés. Ces sucres rapides et ces acides gras sont toutefois connus comme étant des facteurs favorisant l'obésité et le diabète de type 2, notamment lorsque les enfants et adolescents y sont exposés fréquemment.
Pour la santé de nos enfants boycottons !
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