Cet appel, une bonne idée pour lutter contre le changement climatique et préserver le parc de Yasuni en Equateur, avait été lancé pour la première fois après l'investiture de sa
présidence en 2007 par Rafael Correa link , la communauté
internationale acquiessa mais d'un avis mitigé.
Alors il est allé à l'ONU et après son discours convainquant link ce bel organisme, bien qu'imparfait mais chargé de veiller sur notre monde, avait mis en place un fond géré par le
PNUD (plan nation du développement) un fond pour récolter le financement et la somme presque réunie.
Sur les 20 pays les plus riches ayant applaudi, les pays Allemagne, Belgique, Espagne, France, Suède et la Suisse s'étaient réellement engagé à aidés
l'Equateur. Puis survînt un évènement aussi inattendu qu'ennuyeux, le Secrétaire juridique du ministère du commerce et de l'industrie avisa le président équatorien d'un défaut de
souveraineté, une ingérence de la part des pays donateurs dans le contrat. En effet, l’Équateur devait renoncer à sa souveraineté sur les revenus générés parce que pays transfèrerait
son pouvoir administratif au PNUD, plusieus membres du projet Yasuni-ITT démissionnèrent dont le ministre de l'environnement et Rafael Correa fit machine arrière en déclarant à la
dernière réunion des signatures, le 9 janvier 2009 que certains pays avaient posé trop de conditions à leurs dons. Il accusa aussi ses partenaires de ridiculiser la « dignité » de
l’Equateur. En effet, les investisseurs souhaitent disposer de la totalité des fonds engagés afin de decider de la politique de protection, or Rafael Correa assura que désormais la «
souveraineté et la dignité » prévalaient dans son pays.
Depuis trois ans ont passés, un nouveau site link
émanant du gouvernement équatorien s'est ouvert mais l'on ne se bouscule pas pour faire des chèques pour l'achat des "BONS BARILS IN SITU".
Les trois puits de Ishpingo-Tambococha-Tiputini déjà mis en service avant le projet et qui devaient fermer pompent encore et rejettent les résidus dans l'enclave des trois T
au sein du Parc National. Pour l'instant l'Equateur resiste aux pressions des compagnies d'extraction pétrolières Petrocuador l'équatorienne, Petrobràs la brésilienne et Sinopec la
chinoise qui bavent devant les 842 millions de barils et laisse dormir le gisement. Mais pour combien de temps encore ? Je rappelle que le pays se dépatouillent avec 6 millions de
pauvres et que l'état Equatorien perdra chaque année près de 3,5 milliards de dollars générés par la vente de brut raffiné si le pétrole enfoui était exploité et qu'ainsi il pourrait
investir dans la création de centrales géothermiques, hydroélectriques, des écoles, des centres de soins et le logement.
Alors je vais vous parler de cette sage décision de l'Equateur pour limiter le réchauffement climatique en n'exploitant pas cet immense gisement de
pétrôle (près de 900 millions de barils) qui sommeille dans le Parc national Yanusi mais est en réalité un grand manque à gagner pour ce petit
pays (13 millions d'habitants et 6 millions de pauvres) qui marchent courageusement vers le développement.
Et qui sait peut-être vous donner l'envie de participer à cette belle aventure en achetant un "bon baril in situ" au coût de 5 dollars (pas grand chose). Parce que nous,
citoyens du monde, pouvons donner l'exemple aux chefs d'état du monde qui bien que d'accord avec le principe ne s'engagent pas fermement.
Un site de vente de barils in situ devrait être mis en place par le gouvernement équateurien, en attendant, il faut gagner du temps pour encourager M. Correa à tenir sa promesse de
laisser in situ le prétrôle de Yasuni en lui envoyant un courrier et signer les pétitions. Merci
Les liens :
Yanusi dépend de vous : link
SOSYanusi contactez nous : link
Le Parc Yanusi :
Selon les scientifiques, le Parc Yasuní est la region de plus grande diversité biologique du monde dont certaines espèces sont endémique dans ce parc..
En 1979, Yasuní a été déclaré Parc National par le gouvernement, en 1989 ce parc a été déclaré reserve mondiale de la biosphère par l'UNESCO.
Une biosphère qui accueilent plus de 1500 mammifères,
près de mille espèces différentes d'arbres et de plantes au km2, des fleurs et des insectes uniques et spécifiques à l'Equateur. Cette reserve est aussi le lieu de vie du peuple premier
amazonien Huaorani dont les territoires, sous les pressions des sociétés pétrolières et d'exploitation du bois, sont passés de 2 millions d'hectares à 613 milles
hectares. Ce sont les derniers êtres libres de
l'Equateur, des chasseurs-ceuilleurs qui vivent dans ce qu'on appelle les "sociétés de l'abondance", car ils produisent le minimum suffisant pour satisfaire leurs besoins sans impact néfaste sur
leur environnement. Trois clans nommés Tagaeri, Taromenane et Oñamenane ont décidé d'éviter tout contact avec le monde extérieur et ont maintenu leur mode de vie grâce au fait qu'ils vivent en
autarcie sur des territoires peu fréquentés.
Les impacts prévisibles de l'activité pétrolière dans le parc sont : la pollution, la déforestation, la destruction du tissu social, l'extinction de cultures, de la faune etc...
Alors comment à la fois protéger ce peuple, le parc et remplir les caisses de l'Equateur ?
Le projet yanusi-ITT :
Le projet Yasuní ITT (nom de la zone du gisement (Ishpingo-Tambococha-Tiputini) consiste à laisser le pétrole sous terre; l'initiatice propose de cesser d’exploiter 846 millions de barils
de réserves de pétrole lourd prouvé10 et ainsi éviter l’émission de 407 millions de tonnes métriques de CO2 provenant de la combustion de sources d’énergie fossile. L'Equateur
demande une compensation en échange de ce sacrifice parce que, si ce pays vends ce pétrole, il obtiendra des ressources pour investir en santé, éducation, développement du peuple
équatorien. le gouvernement équatorien espère une compensation financière de la communauté internationale pour soutenir l'Etat Equatorien dans l'application de cette coûteuse décision nationale
(60% des revenus de l'Etat provenant de l'exploitation pétrolière). L'objectif du gouvernement est de cumuler par ce moyen 50% des revenus qu'il obtiendrait par l'extraction du pétrole de ce
projet.
La procédure consiste en
l'émission de bons par l'Etat pour le pétrole qui restera "in situ", avec le double engagement de ne
jamais extraire ce pétrole et de protéger le Parc National Yasuní.
Président R. Correa : "On propose un concept impeccable : récompenser la réduction de la pollution. Il faut
récompenser la pollution évitée, le pétrole sous terre, qui ne pollue pas. Si vous récompensez la réduction de la pollution, si vous, pays, vous récompensez ceux qui reboisent, vous devez
récompenser ceux qui évitent de polluer laissant le pétrole sous terre. Et cette proposition a reçu le soutient de grandes personnalités internationales, de Prix Nobel, du Prince Charles
d’Angleterre, etc. Nous espérons éviter dégager dans l’atmosphère 407 millions de tonnes de carbone et on pourrait recevoir environ 5.195 millions de dollars pour cela, en dépendant du
prix de la tonne de carbone.
Et ce projet réuni 4 caractéristiques. Lutte contre le réchauffement global, conservation de la biodiversité, contribution à la réduction de la pauvreté
et au modèle économique, c’est à dire une compensation pour des valeurs d’utilisation et non seulement pour des valeurs de change comme les marchandises. L’environnement est une valeur,
un bien très important. Il faut compenser pour la génération de valeur. C’est un défi historique, on est très enthousiastes."
crédits photos
http://www.yasuni-itt.gov.ec/index.asp?language=french