14 mars 2009
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Chanter c'est, aussi et peut-être surtout, dire tendrement des choses puissantes et puissamment des choses
tendres.
Notre chant est de pierre et d'eau. Dans ses plis et replis, dans ses arcanes, il épouse les contours de l'âme
de ce rocher tumultueux qui nous a engendrés.
Notre chant est un chant qui consacre la mémoire, il est aussi un chant qui prône l'ouverture, l'accès à
l'autre. Surtout, il traduit le besoin profond de n'être que ce que nous sommes, mais à l'être pleinement, sans complexes, en authenticité et généreusement. Pas en essayant d'en faire un
sanctuaire. Le sanctuaire, cela sent déjà la mort.
vidéo de MonteCintu
La France a eu en Corse une politique violente, elle a essayé d'éradiquer tout
ce qui faisait la spécificité des Corses au niveau de la langue, de la littérature. La France, par des lois douanières assassines, a essayé de mettre complètement par terre l'économie corse.
Cela fait aussi partie de l'histoire de France. Aujourd'hui, cela se traduit par une violence qui a été en partie légitime et une violence qui, en grande partie, a dérivé pour des tas de
raisons, pour des choix qui ont été faits ou pas. Parce que la clandestinité a pris le pas sur le reste et l'on sait qu'une violence clandestine est incontrôlable. Sous couvert d'une violence
clandestine, des bandes armées se constituent, elles se partagent des secteurs. On est donc arrivé à des dérives avec, malheureusement, des gens sincères qui se sont faits flinguer sur le
terrain et des gens douteux qui ont fait leurs affaires. Aujourd'hui, on en est là. J-C Aquaviva
Published by Lucha-Marie-PauleF Lucha
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dans
Corse